06-11-2016

[Lv] 29 - Obéir aux décrets de YHWH

Levitique 19:19-37 par : le père Alain Dumont
Mais pourquoi diable faut-il donc obéir à des décrets dont on ne comprend pas le sens a priori ?
Duration:20 minutes 22 secondes
Transcription du texte de la vidéo :
(Voir la vidéo : http://www.bible-tutoriel.com/obeir-aux-decrets-de-yhwh.html)
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Citation : mentionner : © Père Alain Dumont, La Bible en Tutoriel, http://www.bible-tutoriel.com/ + titre de l'article
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Bonjour,

Nous terminons aujourd’hui le ch. 19 du Lévitique, à partir du v. 19 qui commence par un terme qu’on a déjà rencontré mais qu’on pourrait ici mieux définir : H.ouQQâH, ou H.oQ qui est son synonyme, qu’on pourrait traduire au plus juste par le mot « DÉCRET » au sens où la racine H.âQaQ signifie GRAVER, comme on GRAVE des inscriptions dans la pierre, et on se souvient que dans la tradition égyptienne, la pierre est synonyme d’éternité. Donc là, il s’agit de décrets éternels, qu’on ne discute pas. « Vous ferez mes décrets », sans essayer de toujours tout négocier pour évaluer par vous-même s’il faut ou non obéir : c’était tout le dilemme d’Adam et Ève : « De l’arbre de la connaissance du Bien et du mal, vous ne mangerez pas ! » : et hop : on négocie et on mange dès que le bon DIEU a le dos tourné ! Les parents le savent bien à qui on a distillé dans la tête depuis les années 1980 que tout ordre donné à l’enfant devait TOUJOURS être expliqué. Résultat : 1. Les enfants ne savent plus ce qu’obéir signifie, ce qui veut dire qu’ils n’ont plus foi dans leurs parents parce que tant que leur cerveau mal dégrossi n’a pas « compris », leur premier réflexe est de dire NON ! Du coup, les parents sont épuisés à force de toujours devoir négocier avec des playmobils qui n’ont pas encore appris à dompter leur égo, qui trouvent très grisant de tenir tête aux grands qui sont en face d’eux parce que s’ils ont compris quelque chose avec la rapidité de l’éclair, c’est qu’en cas de rétorsion, ce sont eux, les parents, qui se sentiront coupables ! De la même manière qu’une lecture contemporaine du récit du péché originel se conclut en général par la considération qu’en chassant Adam et Ève du paradis, pardonnez-moi l’expression, mais Dieu est un beau salaud ! Comment voulez-vous avancer avec ça ? Pour dire les choses le plus simplement possible : dans le fond, DIEU, c’est qui ? C’est quoi ? D’une manière on ne peut plus globale, c’est une INFINIE VOLONTÉ DE FAIRE LE BIEN. Et quand il crée l’homme, ce DIEU, pour ainsi dire, distribue cette volonté de faire le bien en milliards de micro-volontés. Alors il y en a qui vont dire que cette volonté ne vient de nulle part ; les juifs et les chrétiens, eux, disent qu’il y a un être pensant qui non seulement existe mais veut communiquer cette volonté. Maintenant, là où ça devient difficile, c’est que quand on parle de « faire le bien », le critère divin du bien n’est pas spontanément celui des hommes. Parce que notre critère de bien à nous, c’est ce qui nous fait plaisir et ce qui ne nous dérange pas, et c’est comme ça que réfléchit un playmobil jusqu’à l’âge de 5-6 ans. Alors que le critère divin est beaucoup plus large. Pour prendre une image, c’est comme le papa qui emmène son fils pour se faire vacciner contre la polio : alors l’enfant regarde la piqûre, mais le papa, lui, il regarde la polio : il y en a un qui voit à court terme, l’autre à long terme. Eh bien nous c’est exactement pareil : nous, dans le projet de YHWH, on regarde le court terme, et le bien pour nous, c’est le fait qu’on le vive bien ou qu’on le vive mal. Alors qu’en réalité, le bien rentre dans un projet infiniment plus vaste. YHWH, Lui, vise la plénitude, sauf que sur ce chemin, il y a des choses qui peuvent faire mal ! C’est comme l’amour entre deux personnes : il est toujours le fruit du fait qu’on a sublimé des contrariétés. Donc s’il n’y avait pas eu de contrariétés, il n’y aurait pas eu d’amour ! Alors nous, ces contrariétés, on les appelle du mal au sens qu’elles font du mal, mais quand on les a sublimées, on s’aperçoit que c’est par elles qu’on a pu grandir… Ce qu’on appelle l’EXPÉRIENCE, c’est qu’on a eu à sublimer des difficultés, mais ces difficultés viennent de la distance qui existe entre notre maturité et la réalité qu’on nous propose. Maintenant celui qui n’a pas compris que la vie c’est de tout le temps grandir, de tout le temps s’élever, il aura forcément mal aux mollets en montant l’escalier de la vie ! Mais celui qui a compris qu’il faut grandir, au contraire, il dit : « je n’ai pas mal aux mollets, je suis en train de muscler mes mollets ! » Donc il y a deux manières de voir la vie : soit comme une série de contrariétés par rapport à ce qui nous fait plaisir et alors on freine des quatre pieds et on se demande pourquoi la vie est si difficile… Soit on accepte que la Volonté infinie de faire le bien de YHWH nous dépasse, mais qu’en L’écoutant, en Lui obéissant sans forcément tout comprendre ; dit autrement en mettant notre FOI en Lui, il va nous apprendre à nous muscler pour avancer vers la VIE ! Eh bien le H.oQ, ou la H.ouQQaH, c’est ça : il y a des décrets dont la finalité nous dépasse complètement, mais parce qu’on vit dans l’Alliance, parce qu’on adopte le désir d’être élevé par YHWH, eh bien on obéit. Et le plus beau de l’histoire, c’est qu’on ne nous prend pas par surprise : le peuple des Fils d’Israël a été choisi pour tester la version Bêta du projet, si vous me permettez l’expression ! Ils ont essuyé les plâtres en notre nom, de sorte qu’aujourd’hui, on SAIT que les H.ouQQoT de YHWH sont porteuses de vie pour son peuple ! Donc il n’y a pas de raison de se méfier ! SAUF… si on se coupe de cette mémoire vive et qu’on décide, comme Adam et Ève avec le fruit du jardin d’Édèn, de n’en faire qu’à notre tête ! Comme un bambin, encore une fois, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez mais veut s’affirmer contre ses parents en disant : « NAN ! » à tout ce qui lui est proposé mais ne lui fait pas plaisir dans l’instant… Rien que ça nous fait comprendre pourquoi notre rapport à YHWH n’est pas différent à celui d’un enfant vis-à-vis de ses parents, et il nous faut être gré à YHWH de ne pas lâcher le morceau ! Tu ne comprends pas tout ? Obéis, et tu comprendras !

Tout ça pour dire que, dans la ToRaH de Moïse, il y a donc des H.ouQQoT — H.ouQQaH au pluriel — ; il y a des DÉCRETS qui ne sont pas là pour avilir mais pour garder le CADRE dans lequel YHWH sait qu’il élève son peuple vers la SAINTETÉ. Et le CADRE, dans la mesure où les Fils d’Israël l’ont validé — rappelons-nous Ex 19,8 : « Tout ce qu’a dit YHWH, nous le ferons ! » —, ça ne se discute pas : « Vous ferez mes H.ouQQoT / Vous ferez mes décrets ! » Ces décrets sont bons simplement parce que YHWH dit qu’ils le sont, et en ce sens, la H.ouQQâH est une convocation à la FOI, à l’image des pères, par exemple, qui ont répondu à la convocation de YHWH dans une FOI totale, une OBÉISSANCE humble aux H.ouQQoT, aux décrets de YHWH comme le montre de manière incomparable le ch. 11 de l’épître aux Hébreux.

Alors ces DÉCRETS portent dans les versets qui suivent sur différents cas de mélanges à éviter à tout prix pour rester enraciné sur la ToRaH de Sainteté, sachant que la SAINTETÉ constitue avant tout, redisons-le, en un travail de DIFFÉRENCIATION. En tant que peuple SAINT, on entre dans la volonté de YHWH dont la ToRaH ouvre la route comme un chemin de libération tout entière contenue dans ce difficile mais prodigieux travail de DIFFÉRENCIATION qui est une vigilance de tous les instants et dans tous les domaines, animal, végétal ou artisanal. Dans le fond, l’idée est assez simple : pour savoir se différencier à hauteur de YHWH, il faut apprendre à se différencier à hauteur humble et concrète de la création ; apprendre à discerner, à ne pas mélanger. C’est une ascèse, une discipline, non pas au sens castrateur mais au sens d’un code d’honneur : plus je serai compétent dans l’art de la différenciation, dans les choses les plus quotidiennes, plus je saurai qui je suis et plus mon élévation vers YHWH pourra être agréée et m’ouvrir le chemin de la VIE. Alors dernière remarque avant d’aller plus loin dans la lecture : vous verrez que ce chapitre abandonne quasiment la notion de pureté et d’impureté, à part le v. 31, mais l’importance de la DIFFÉRENCIATION l’inclut nécessairement. Donc on n’en parlera pas explicitement, mais ça ne veut pas dire qu’il faut l’oublier : la loi de pureté est la matrice de tout ce qui va être demandé à partir de maintenant.

Cette différenciation concerne, du v. 20 au v. 22, le rapport entre le Fils d’Israël à la femme esclave, sans doute non israélite : là encore : pas de confusion ! Quand bien même ce n’est pas aussi grave qu’un adultère au sein même du peuple, puisque le signe de l’Alliance n’est pas en cause ; quand bien même donc cet acte ne mérite pas la mort, néanmoins c’est un manquement qui demande réparation par un sacrifice de délit ! Le fait que cette femme soit esclave n’autorise pas un Fils d’Israël à négliger son impératif de différenciation, de sainteté. Encore une fois, attention de ne pas voir dans ces versets une simple prescription morale ! C’est plus profond : c’est vraiment un travail intérieur pour savoir qui on est au regard de YHWH. Et n’oublions pas qu’en cas de chute, il ne s’agit jamais dans la ToRaH de dire que c’est la faute de l’autre : non, c’est un travail SUR SOI ! D’une exigence extrême, surtout dans une Haute Antiquité où toutes ces questions relationnelles sont encore mal dégrossies. Donc entrer dans ce travail est tout à l’honneur de ce petit peuple qui est encore, à ce stade, en train de germer.

Même chose vis-à-vis des plantations, et notamment de plantations d’arbres fruitiers. Là, on est manifestement les yeux tournés vers la Terre Promise, avec ses vignes, ses figuiers, ses oliviers, ses dattiers, etc. Pendant trois ans, nous dit-on, les bourgeons seront retranchés comme on retranche des prépuces dans le but avoué, dit le v. 25, d’accroître la production. Donc à la base, il s’agit d’une pratique d’optimisation agricole, mais l’argument est avant tout celui, encore une fois, de la différenciation : pendant les trois premières années, les arbres sont considérés comme incirconcis, donc comme un domaine profane, païen. Le fait de consacrer entièrement la récolte de la quatrième année en les associant à des réjouissances sans doute liturgiques manifeste que les fruits sont entrés dans le giron d’Israël, qui est une manière d’associer la création au mouvement d’élévation dans la SAINTETÉ. Rappelons-nous à cette occasion que le fait de MANGER est en lui-même un acte d’élévation, on l’a vu à propos de la législation sur les Offrandes. Donc même le rapport à la nature doit être marqué par une nette différenciation d’avec le comportement païen. Et on retrouve à la fin du v. 25 la signature qui clôt la troisième partie du ch. 19.

La dernière partie distingue quant à elle deux ensembles parallèles : le v. 26 à 30, et les v. 31 à 37. Le premier ensemble concerne le comportement des Fils d’Israël vis-à-vis d’eux-mêmes, le second concerne le comportement des Fils d’Israël vis-à-vis des autres. Le v. 26 se lit comme le passage de la cause à l’effet : « Vous ne mangerez pas sur le sang, ainsi vous ne ferez pas de divination et vous ferez pas de présage » On sait d’une part que dans l’Antiquité païenne, des animaux étaient tués pour accompagner les augures : donc manger sur le sang, c’est se mettre en situation de divination. D’autre part, la divination, c’est le NâH.âSh, quasi-identique au NaH.aSh, c’est-à-dire au serpent infiltré dans le jardin d’Éden ; la créature qui se fait passer pour plus savante que ‘ÈLoHîM ! Quant à “ânaN, ce sont les nuages qu’on observe pour faire des prédictions. Mais quoi qu’il en soit, il s’agit là encore de se DIFFÉRENCIER : quand on s’appuie sur l’espérance de la promesse, qu’est-il encore besoin de faire de la divination ? Idem pour la taille de la barbe : il s’agit de se différencier des coutumes païennes, et les rabbins orthodoxes, de ce point de vue, appliquent jusqu’à aujourd’hui ce verset à la lettre. Toujours pour se différencier : pas de scarifications, sans-doute parce que de telles pratiques versent le sang et qu’elles pouvaient être aussi un moyen d’entrer en transe. Idem pour le tatouage qui avait des vertus magiques. Alors tout cet ensemble pourrait laisser entendre que même la taille de la barbe a un rapport avec ces pratiques divinatoires, mais il semble pas que l’Antiquité ait laissé de traces probantes à ce sujet. Quant à la prostitution de la fille d’un Fils d’Israël, au v. 29, il s’agit ici de la prostitution sacrée : on reste dans les pratiques idolâtres. Du coup, l’argument clef pour se défaire de ces pratiques qui projettent hors du cadre de l’Alliance, c’est le ShaBaT qui, lui, conduit au Sanctuaire de YHWH ! Si l’on vit pleinement de cette H.ouQQaH, ce décret, tout recours à une pratique divinatoire est non seulement superflue mais contradictoires avec ce qui touche au plus profond de l’âme d’un Fils d’Israël ! Et l’argument vaut pour aujourd’hui : dans les sociétés qui refusent le ShaBaT comme le dimanche, on voit la population se ruer sur les pratiques de voyance divinatoires ! C’est réglé comme du papier à musique !!! Mais redisons-le encore : l’idée ici n’est pas de faire un traité de morale : c’est bien ou c’est mal. L’idée est de rester enraciné sur la dynamique de sainteté : « Vous serez Saints car Moi, YHWH, Je suis saint ! »

Le second ensemble reprend en parallèle quasiment les mêmes catégories que celles du premier, mais cette fois au regard du comportement avec autrui. La divination d’abord : cette fois, elle est interdite sous la forme de la nécromancie ! Là encore on ne mélange pas le vivant et la mort ! L’impureté est à la clef. Le thème du visage ensuite, comme au v. 27 : cette fois, il faut honorer la face de l’ancien aux cheveux blancs considéré dans sa faiblesse : partout où on retrouve l’expression « Tu auras crainte de ton ‘ÈLoHîM » dans le Lévitique, c’est toujours suite à une prescription visant la protection de personnes dépourvues. Il suffit d’aller voir le v. 14 de notre chapitre, mais on retrouve la même chose particulièrement au ch. 25. Ceci dit, ça ne signifie pas non plus que ces anciens à la tête blanche soient séniles ! Les cheveux blancs qui se sont attachés à la ToRaH portent du fruit, comme le chantera le Ps 91, v. 15. Et le livre des Proverbes d’ajouter : « La couronne de splendeur que sont les cheveux blancs se trouve sur le chemin de la justice » (Pr 16,31). Toujours est-il que ça n’est plus le couple vie / mort qui est en jeu ici, mais le couple jeune / vieux : à travers le thème de l’honneur que doit lui rendre le plus jeune, il ne s’agit pas tant de politesse que de reconnaître YHWH à l’œuvre dans le temps d’une vie. S’il faut craindre YHWH, ça n’est pas dans la consultation des morts mais dans l’autorité reconnue des anciens en qui, malgré leur faiblesse apparente, se manifeste la sagesse de la ToRaH de vie ! C’est donc vers eux qu’il faut se tourner pour connaître la volonté de YHWH, et non recourir de façon somme toute assez mesquine aux techniques de magie employées par les païens. Voyez : la DIFFÉRENCIATION, donc la disposition à la sainteté se poursuit vis-à-vis des coutumes païennes, de l’intérieur même des relations constitutives du peuple des Fils d’Israël ! Du coup vient assez naturellement la question de la différenciation d’avec un étranger qui vit au milieu de ce peuple, en l’occurrence l’étranger qui lui aussi a pu profiter du départ de l’Égypte, et non pas simplement l’autochtone qui se trouve là un peu par hasard ou par la force des choses. La différenciation d’avec l’étranger de l’EXtérieur, on voit assez bien ce que ça veut dire à travers les décrets que le peuple doit mettre en œuvre en son sein. Mais quid de l’étranger qui est à l’INtérieur ? Eh bien : « Tu l’aimeras comme toi-même ! » Ah bon ? Eh oui : il ne s’agit pas ici encore une fois de promouvoir des valeurs, mais de comprendre jusqu’où mène la différenciation. Dans la mesure où tu ne t’adonnes pas aux pratiques de sorcelleries païennes et où tu te nourris des fruits portés par la sagesse des anciens dans l’ordre de la ToRaH ; dit autrement : dans la mesure où tu crains YHWH, alors l’étranger en ton sein ne t’en détournera pas. Donc « Tu l’aimeras comme toi-même ! »

Et de la même manière que les v. 15 à 18 associaient l’amour du prochain à la pratique de la justice, les v. 35 et 36 emboîtent le pas. Les mesures invoquées dans le v. 36 sont des mesures de volume. On a déjà rencontré l’ ‘éPhâ au ch. 5 : C’est une mesure à grains qui fait environ 22 litres ; quant au HiN, c’est une mesure de liquide qui fait 1/6e d’ ‘éPhâ, soit un peu plus de 3 litres et demi. C’est sûr que si on veut que ces décrets soient appliqués, autant être précis. Ceci dit, l’important est ailleurs. C’est comme si, dans le fond, l’amour du prochain consistait avant tout à pratiquer envers lui de la même justice que celle qui règne au sein du peuple. D’autant plus que cette justice se base sur la sortie d’Égypte dont a bénéficié justement l’étranger qui vit au sein, à l’intérieur du peuple : ce qui signifie que la justice qu’il faut pratiquer avec lui ne doit pas être différente que celle qu’a mise en œuvre YHWH au moment de faire sortir son peuple : il n’a privilégié personne entre les Fils d’Israël et les étrangers qui étaient sur le départ. Ce passage nous enseigne aussi que la justice est l’élément premier de la liberté qui seule conduit à la sainteté. Si DIFFÉRENCIATION il y a, elle ne peut pas conduire à reproduire l’iniquité esclavagiste de Pharaon vis-à-vis du peuple qui, précisément, vivait au sein du peuple égyptien. Donc : si la sanction contre l’injustice est tombée sur les Égyptiens esclavagiste, c’est qu’elle peut tomber sur les Fils d’Israël qui joueraient au débiteur impitoyable dont Jésus parlera dans une de ses paraboles.

Ces sanctions seront l’objet du ch. 20 que nous verrons la prochaine fois. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture de cette seconde partie du ch. 19. Je vous remercie. 
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