09-10-2016

[Lv] 16 - Le Saint, le Profane, l'Impur et le Pur

Levitique 10:8-11 & Levitique par : le père Alain Dumont
Pourquoi faut-il à ce point «séparer entre le saint et entre le profane, et entre l’impur et entre le pur» ? Et que désignent ces différentes réalités ?
Duration:24 minutes 54 secondes
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Citation : mentionner : © Père Alain Dumont, La Bible en Tutoriel, http://www.bible-tutoriel.com/ + titre de l'article
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Bonjour,

Nous poursuivons aujourd’hui notre lecture du ch. 10 du livre du Lévitique à partir du v. 8 où YHWH s’adresse à ‘AHaRoN seulement, ce qui est très rare : une seule autre fois dans le livre des Nombre au ch. 18. « Tu ne boiras ni vin, ni boisson forte, ni toi ni tes fils avec toi quand vous entrerez dans la Tente du Rendez-vous pour ne pas mourir… » Pourquoi une telle prescription à cet endroit ? Certains commentaires disent que si NaDaV et ‘aViHOu sont morts, c’est précisément parce qu’ils étaient ivres en entrant dans le MiShKâN. Le problème, c’est que rien ne milite vraiment en faveur de cette interprétation dans le texte. Plus intéressante en revanche est la référence au livre des Proverbes, ch. 31, v. 6 qui dit ceci : « Donnez de la liqueur au malheureux, du vin à celui qui a l’âme amère. Il boira et oubliera son indigence. », ce qui me semble plus éclairant : même dans la tristesse, le QoHéN, c’est-à-dire le prêtre doit rester capable d’exercer son office. Dès lors, si, après ce qui vient de se passer, ‘AHaRoN avait été tenté de noyer son chagrin dans le vin, qu’il ne le fasse pas ! Quant à la fin du verset, elle n’est paradoxalement pas une menace de mort, mais une convocation à choisir la VIE ! Si tu bois, tu mourras, donc ne bois pas pour VIVRE et accomplir l’office qui est le tien ! Maintenant, pourquoi mourra-t-il ? Mais parce que l’office sacerdotal est entièrement tourné vers cette VIE, tourné vers YHWH, et donc ne saurait être détourné par un esprit alcoolisé : on songe ici aux versets d’Isaïe : « Malheur aux matinaux du matin qui courent à la liqueur et s’attardent échauffés par le vin ! Ce ne sont que lyres, harpes, tambourins, flûtes et vin de leurs beuveries, sans un regard pour l’action de YHWH ; et l’œuvre de ses mains, ils ne la voient même pas ! » (Is 5,11-12). Voilà : le vin présente le danger de détourner le regard des œuvres de YHWH, or l’Œuvre par excellence de YHWH, c’est la sanctification de la communauté des Fils d’Israël par le culte de sainteté ! En dehors de cette œuvre, on touche ce qu’on appelle le H.oL, le Profane. Et là, nous arrivons au difficile verset 10 de notre chapitre.

Les traductions courantes parlent de « distinguer entre le sacré et le profane ». Sauf que le texte ne parle pas de sacré : il parle de SAINTETÉ. Je ne dis pas qu’il n’y a pas rien de sacré dans ce texte, puisque le sacré, on l’a vu dans la vidéo qui s’intitule « Petite éloge du Sacré » est inhérent à la conscience humaine ; mais en soi, ce n’est pas de ça qu’il s’agit ici. Dit autrement, le sacré n’est pas de l’ordre de la révélation : il est le moteur à l’esprit religieux de tout homme ! En revanche, modeler le sacré sur le fondement analogique du culte du MiShKaN, alors là : oui, tel est l’objet propre de la révélation, de la ToRaH de YHWH ! Ainsi donc, le v. 10 dit en hébreu : OuLaHaBeDîL BéN HaQQoDèSh OuVéN HaH.oL, OuVéN HaTTâMé OuVéN HaTTâHOR, ce qui signifie littéralement : « pour séparer entre le saint et entre le profane, et entre l’impur et entre le pur. » Ici, l’ordre des mots est essentiel : le texte, dans sa rédaction d’une extrême précision, nous prévient de ne pas associer le saint à ce qui est pur et le profane à ce qui est impur. Si c’était le cas, dans les règles stylistiques, on aurait un parallélisme strict : « pour séparer entre le saint et entre le profane / et entre le PUR et entre l’impur. », or le pur et l’impur sont inversés à dessein dans la formulation du texte pour nous prémunir de l’amalgame : le saint N’EST PAS ce qui est pur et le profane N’EST PAS ce qui est impur ! C’est beaucoup plus subtil ! Alors une fois qu’on a compris ce premier point, il faut tenter de définir ce que recoupe chacun de ces termes, et là, c’est un peu compliqué mais on va tenter de faire simple.

Pourquoi « SÉPARER entre le Saint et entre le Profane » ? Le verbe SÉPARER, BâDaL en hébreu, est très spécifique : il n’a été employé, mis à part deux cas concernant les offrandes d’oiseaux dont il ne faut pas séparer les parties tranchées, disent le ch. 1 et le ch. 4 du Lévitique — Ce verbe donc n’a été employé que 5 fois, dont 4 dans le ch. 1 de la Genèse quand on nous dit que ‘ÈLoHîM crée en SÉPARANT : les eaux d’en haut et les eaux d’en bas (Gn 1, une fois au v. 6 et une autre fois au v. 7) ; le jour et la nuit (Gn 1, v. 14) ; les ténèbres de la lumière (Gn 1, v. 18). Ce qui signifie que BâDaL, SÉPARER, renvoie à un acte CRÉATEUR : DIEU crée en SÉPARANT dans la mesure où cette séparation permet de sortir, permet de LIBÉRER DE LA CONFUSION que la Genèse nomme le tohu-bohu ; une sorte de magma où rien n’existe et rien ne vit parce que tout y est confondu. Et pour la Bible, la confusion, c’est le Néant, c’est ce qui n’est PAS CRÉÉ, ce qui veut dire que le créé commence là où il y a SÉPARATION. Ceci dit, SÉPARER ne consiste pas à scinder pour éloigner mais à DISTANCIER pour préparer une RENCONTRE : aucune rencontre n’est possible dans la confusion, dans la fusion. Il n’y a de rencontre possible QUE dans la distanciation qui est le préliminaire irréductible à toute rencontre.

Du coup, on comprend mieux le sens de la SÉPARATION imposée entre le Saint et le profane : il ne s’agit pas de rejeter le profane mais de le DISTINGUER de façon à ce qu’une rencontre entre le profane et le saint soit possible ; de façon à ce qu’une ASSOMPTION du profane soit possible. Voyez, c’est vraiment la dimension incarnée de la ToRaH qui transparaît ici : il ne s’agit pas de s’évader du matériel ou du profane, mais de l’assumer au contraire pour l’élancer à la rencontre du divin, et c’est cet élan que la ToRaH désigne du nom de SANCTIFICATION, une sanctification qui concerne TOUTE LA CRÉATION. Mais pas n’importe comment : on est vraiment là sur la crête qui sépare la vie — sur la crête — de la mort — le précipice de part et d’autre ; une crête qui sépare la liberté de l’esclavage, la rencontre nuptiale de l’anéantissement fusionnel… C’est cette crête qui marque notre existence en ce monde pour nous préparer à entrer dans l’autre ! Or pour marcher sur cette crête, il y a des lois, il y a un cadre, il y a cette ToRaH dont NaDaV et ‘AViHOu ont cru pouvoir s’affranchir, mais pour tomber dans le précipice de la mort ! N’ayant pas travaillé à cette séparation entre le profane et le saint, ils ont joué avec la confusion ; une confusion qui interdit toute élévation vers YHWH ! Dès lors, saisis pas le feu de l’élévation, ils ont été anéantis ! Ils n’étaient pas prêts ! Ils n’étaient pas prêts à entrer dans le TOUT sans s’y dissoudre.

Alors maintenant, cette SÉPARATION créatrice est remise dans la main des hommes ! Ce qui signifie que YHWH veut faire participer ‘ADâM à l’acte créateur qui, une fois la création en place, consiste à élever cette Création vers YHWH. À l’homme donc de discerner ce qui peut être approché de YHWH pour élever la Création jusqu’à Lui et ce qui ne peut pas l’être. Or dans cette Création, seul ce qui est PUR peut être approché, pour constituer ces Offrandes dont les ch. 1 à 7 ont minutieusement décrit les processus ; mais il n’en est pas moins vrai qu’à travers ces Offrandes, c’est TOUTE la Création qui est élevée dans le giron de la Sainteté ! Ceci dit, cette séparation est un acte d’une telle grandeur qu’elle ne peut être reçue que par le Grand-Prêtre en tant que gardien de cette SÉPARATION sans laquelle aucune rencontre avec YHWH n’est possible.

Maintenant, comment s’opère cette séparation entre le Saint et le Profane ? Par le travail préliminaire de la séparation entre le pur et l’impur, un travail tellement important qu’il fera l’objet des chapitres 11 à 16 qui vont bientôt s’ouvrir. Alors le problème, c’est qu’en français, parler d’impur, c’est parler en quelque sorte de souillure, alors que là encore, ça n’a rien à voir. La meilleure image qui me vient à l’esprit pour sortir de cette confusion est le sens chimique de la pureté : un produit “pur”, c’est un produit sans mélange, un produit séparé des autres de sorte que grâce à cette purification, on va pouvoir en exploiter tous les potentiels. Eh bien c’est un peu ça : pour pouvoir s’approcher de YHWH, pour pouvoir entrer dans le processus de la SANCTIFICATION, de l’élévation, il faut œuvrer à SÉPARER ce qui, dans la vie, relève du pur et de l’impur. Par ailleurs, les rabbins ont depuis longtemps remarqué que l’impureté, TouM‘aH en hébreux, est composé avec les mêmes lettres que ‘aTouM, qui veut dire « fermé » au sens de « bouché » ; et en hébreu, quand on peut d’une manière ou d’une autre relier deux mots, fut-ce simplement par la seule composition des consonnes comme ici, alors les sens se rejoignent et s’éclairent. Dit autrement : séparer le pur de l’impur, c’est séparer ce qui OUVRE et ce qui FERME à la SANCTIFICATION.

Si vous voulez, cette loi de pureté est en fait posée comme une ascèse, c’est-à-dire un formidable outil de vigilance quotidienne qui va authentifier dans la CHAIR le désir de la sainteté ; le désir de s’approcher de YHWH non pas comme un acte spontané qui soumettrait la sanctification aux velléités de notre bon-vouloir — attention à l’histoire de NaDaV et ‘AViHOu —, mais comme une attitude humble de SOUMISSION ; dans la conscience humble, mais ferme, que l’homme n’est QUE créature. En affirmant ça, on ne dit pas que l’homme soit inférieur à YHWH — encore qu’il le soit, mais il est une créature au sens où il N’EST PAS YHWH : il est AUTRE que YHWH, et ça, c’est formidable parce que c’est précisément en se reconnaissant créature qu’il pourra vivre LA rencontre par excellence dans toute la mesure où il n’y a de rencontre possible QUE dans l’acceptation de l’altérité et que YHWH est le TOUT AUTRE. Voyez : penser l’altérité est ce qui est le plus difficile à l’homme. Reconnaître l’altérité, c’est reconnaître que je ne suis pas TOUT, et ça, ça fait peur ! On peut même dire qu’on est là au CŒUR du péché : ‘ADaM et Ève ont refusé de ne pas être TOUT ; ils ont voulu être comme des dieux et ils ont refusé l’altérité du Créateur en lui désobéissant ! « Y’a pas de raison qu’on ne puisse pas manger le fruit défendu ! Interdit d’interdire ! » Sauf que là naît la peur ! La peur de l’Autre qui interdit toute relation avec Lui, et c’est là tout le drame ! La Créature habitée par le péché est une créature qui se sent INFÉRIEURE, donc esclave de l’Autre. « L’enfer, c’est les autres », écrira Jean-Paul Sartres ! Et c’est pour libérer l’homme de cette peur, de ce sentiment d’infériorité qui le conduit à toutes les exactions imaginables pour se sentir exister malgré tout ; c’est de cette peur que vient le libérer YHWH par le don de la ToRaH.

Donc parler de créature, pour la ToRaH, n’est pas une minimisation de l’homme vis-à-vis de DIEU, mais c’est un POSITIONNEMENT dans l’ALTÉRITÉ comme la condition d’une RENCONTRE véritable. Pour autoriser cette rencontre, l’homme doit donc travailler à se différencier, à ne pas s’anéantir dans la fusion et pour cela s’exercer à respecter la bonne distance avec l’autre, et c’est cette juste distance qui lui permettra d’envisager d’entrer dans le processus de la SAINTETÉ, qui lui permettra de se sentir exister en s’entendant être APPELÉ par l’Autre. Comme l’écrrivait Eugen Rosenstock : « On m’appelle, donc je suis ! » Un appel qui va permettre à l’homme de s’approcher de YHWH à travers les diverses offrandes. Voyez, on nous prépare peu à peu à entendre cette convocation : « Soyez saints comme Je suis saint ». Ça ne signifie pas être « parfait ». Il s’agit de permettre une approche mutuelle, qui ne peut se faire qu’au sein d’un positionnement clair de l’un vis-à-vis de l’Autre. YHWH est l’Autre que l’Homme, et l’Homme est l’Autre que YHWH ! C’est ce positionnement comme AUTRE qui constitue la SAINTETÉ : je suis À PART, je ne suis pas COMME TOI, je ne suis pas LE MÊME que toi, mais cette différence est précisément ce qui va permettre qu’on se RENCONTRE en vérité ! Ce positionnement dans l’altérité conduit seul un apprivoisement mutuel que l’homme doit VIVRE dans la CHAIR pour inscrire la vérité de ce chemin de liberté dans sa MÉMOIRE. Une mémoire charnelle qui est celle de tout un peuple qui en devient SAINT. Le peuple À PART qui peut, seul, entrer en relation, se laisser élever jusqu’à la rencontre avec YHWH qui LE SAINT par excellence, le Dieu À PART, donc le seul Dieu capable de poser une ALLIANCE entre Lui et l’homme. Et là on touche à un sommet : la Transcendance n’est pas ce qui sépare DIEU de la création, mais ce qui autorise une RENCONTRE profonde, nuptiale ! Penser DIEU comme immanent, c’est-à-dire comme étant partout et en tout, dans la confusion ; dire comme la gnose que l’homme est une parcelle de divinité, c’est lui interdire toute rencontre avec le divin, et c’est le plonger dans l’enfer d’une solitude dont rien ne pourra jamais le sauver !!! C’est abominable ! « Vous serez comme des dieux » est la pire tentation qui ait jamais été posée face à l’homme : croyant devenir dieu, il s’y anéantit dans le vide le plus insupportable ! Or c’est dans l’obéissance aux préceptes sur le pur et l’impur que l’homme peut faire l’expérience de cette altérité qui lui est redonnée par le culte du MiShKâN qui lui ouvre le chemin du Salut !

Alors maintenant, comment, en tant que pagano-chrétiens, avons nous part à ce mouvement de sainteté ? Nous sommes fils d’Abraham par la foi, dira saint Paul, mais nous ne sommes pas fils d’Israël pour autant ! Nous n’avons donc pas à nous conformer à ces prescriptions, MAIS nous n’en sommes pas moins greffés sur l’Olivier Franc qui, LUI, a permis l’avènement du Christ par sa FIDÉLITÉ à toutes ces prescriptions. Certes, plus ou moins fidèlement au fil du temps, mais ce qui importe, c’est que le mouvement ne se soit jamais évanoui ! Peu importe qu’il y ait eu des périodes moins glorieuses, faites de violences, de divorces, de malveillance, voire même de pures bêtises. C’est comme l’histoire de l’Église : ne réduisons pas l’histoire d’Israël à ses maladresses, à ses errances dont ce peuple a paradoxalement plus appris que de ses périodes plus fastes. Entrons en revanche dans le mouvement d’OBÉISSANCE que cette communauté a instauré et offert à toute l’humanité et là, nous aurons des chances, de la manière qui nous convient en tant que chrétiens, de nous laisser saisir à notre tour par la dynamique de la SAINTETÉ.

À la suite de ces quelques versets, je vous propose de revenir sur ces phrases du Christ pour comprendre d’où Lui-même tient réellement sa SAINTETÉ : « Père, non pas Ma volonté mais la Tienne. » (Lc 22,42) ; « Que Ta volonté soit faite » (Mt 26,42) ; « Le Fils de l’Homme ne peut rien faire de Sa propre initiative » (Jn 5,19) ; « Je suis descendu du ciel pour faire non pas Ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jn 6,38) ; « Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. » (Jn 8,42) ; « Ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer. » (Jn 12,49) ; « Il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. » (Jn 14,31) ; « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (Jn 15,10) ; Et puis il y a cette affirmation prodigieuse de saint Paul qui prend tout son relief à la lumière de nos versets du Lévitique : « De même que par la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. » (Ro 5,19). Vous entendez ? Quand nous affirmons que le Christ est sans péché, c’est ça que nous disons : il a OBÉIT. Et cette obéissance est une FORCE : Et la FOI n’emprunte pas un autre chemin ! Dire : « Moi je crois en Dieu mais je fais comme je veux ! », c’est aller à la suite de NaDaV et ‘ABiHOu… qui méritent d’être connus, ne serait-ce que pour se préserver de notre velléité maladive qui se pare des atours de la spontanéité bien-pensante, mais dont le Lévitique nous montre les conséquences ! Tu veux soumette YHWH à l’esclavage de ta propre volonté ? Tu refuses son altérité pour te faire dieu à la place de dieu ? Ça ne marche pas comme ça, et heureusement pour la sauvegarde de la Liberté, la nôtre plus encore que celle de YHWH !

À tout le moins, voyez, la lecture de ce passage des v. 8 à 11 devrait nous interroger sur notre obéissance à l’Église et à l’ascèse qu’elle nous propose de vivre à la suite du Christ : nous faisons souvent la moue lorsqu’il s’agit d’accomplir notre devoir de chrétiens au sens où certaines choses, c’est vrai, dans l’Église, sont OBLIGATOIRES. Mais ça ne devrait plus poser de problème à ceux qui, scrutant l’Écriture en vérité, ont des oreilles pour entendre que l’obéissance vaut mieux que la spontanéité. Toute la question est de savoir si oui ou non nous voulons nous approcher du Père par l’offrande du Fils ; bref si nous voulons répondre à l’appel à la sainteté, et de ce point de vue, même si c’est négativement, NaDaV et ‘aViHOu sont là pour éclairer sur la juste réponse à donner, en connaissance de cause.

Nous terminerons l’étude de ce ch. 10 du livre du Lévitique la prochaine fois. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture de ces v. 8 à 11. Je vous remercie. 
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